mardi 14 octobre 2008

Santé: Un mois sans fumer...


Ça me rappelle un peu une rupture avec une ex. A plusieurs reprises nous avions essayé d'arrêter, mais à chaque fois elle me manquait trop. Jusqu'au jour où je me suis dit que c'était pour notre bien à tous les deux, même si j'étais encore amoureux.

Les débuts sont toujours difficiles, car même si je me concentre sur ma nouvelle vie, mes vieilles habitudes me trottent dans la tête. Pendant une soirée bien arrosée entre potes, ou après un bon repas sur la terrasse d'un café, parfois le temps s'arrête, tout autour de moi devient flou, je n'entend plus rien et je repense à elle.

Je donnerais tout pour la revoir, la sentir une dernière fois sur mes lèvres. Elle a toujours été là dans mes moments de stress ou de relaxation, dans mes moments de solitudes ou de pur bonheur.

Mais toutes bonnes choses ont une fin, il faut continuer son petit chemin.

Il faut également voir le bon côté des choses! Je vis une nouvelle liberté, et quand je cours je me sens léger.

La clope c'est vraiment trop comme une femme: ça vous ruine là santé.

Et le deuxième point commun: ça vous ruine tout court!!!
^^

lundi 2 juin 2008

Le déclic

Avoir un rêve et se le voir mis de côté pour des raisons de santé. Voilà ce qui m'a poussé à commencer à m'occuper de moi.

La raison médicale qui m'a poussé à rester cloué au sol est provisoire, elle mais m'a énormément secoué. Depuis ce jour je me suis promis de traiter mon corps avec plus de respect.

Il a fallu me remuer pour le sport, la musculation, et arrêter de fumer, c'est un combat de tous les jours, où les résultats ne se voient qu'au fil d'un très long travail. Il m'est arrivé des moments de rechute vers la cigarette ou de manque d'assiduité à la salle de sport... Mais personne n'est parfait!

J'arriverai au résultat que je me suis fixé!

Quoi?! tu veux devenir serveur dans un avion?


Ça n'est pas nouveau, moi-même je le pensais...
- Steward/hôtesse de l'air = Serveur/serveuse dans un avion.
- Steward, c'est un métier occupé à 90% par des homos...
- C'est un métier cool pour voyager, mais servir des cafés à longueur de journée ou de soirée c'est pas toujours facile on pourrait vite s'ennuyer, heureusement qu'on est logé dans des hôtels qu'on pourra jamais se payer pendant les escales...

J'en passe et des meilleures! Comment j'ai atterri là dedans?
Simplement par erreur, un rêve de jeune ado que j'ai vite oublié car je pensais justement ce job réservé à une élite de mannequins et autres top models en tous genres.

C'est en me rendant à ce centre de formation que j'ai commencé à y croire. Quelques jours auparavant, Tommy m'avait proposé de bosser dans sa boite en tant qu'agent d'escale à l'aéroport d'Orly. Seulement, sa responsable voulait que je me fasse former sur GAETAN(un logiciel) avant de venir postuler chez eux. C'est donc à la porte d'UNIFORM'PN que j'ai tapé un peu timidement, un CV à la main comme la fille au téléphone me l'avait exigé.

A l'intérieur, une jeune femme blonde, m'a dit "Vous êtes là pour la réunion? vous êtes en retard!". Elle m'a donné des papiers et m'a fait signe de la suivre. Elle m'a mis dans une salle dont les meubles n'étaient d'autres que des sièges de cabine, toutes occupées par des aspirantes hôtesses et quelques petites racailles, surement là pour gratter des numéros de téléphones ou bien réaliser leurs rêves de voyages en GP... Comme il n'y avait plus de place elle m'a tendu une chaise et m'a fait écrire sur un meuble de bureau.

Après avoir rempli ma fiche je me suis rendu compte que la deuxième feuille était un test en anglais. Le QCM fini, la jeune femme est revenue ramasser les copies et nous a demandé à chacun si on désirait passer un entretien maintenant ou un autre jour.

*Je suis déjà là, autant que je passe l'entretien aujourd'hui!*. 20 minutes plus tard j'ai vu entrer une superbe brune au visage d'ange, un regard à faire fondre et un corps de rêve. Elle avait à peu près mon âge, peut-être plus jeune... Elle m'a appelé et m'a ramené à son bureau.

- "Vous avez eu 16 en anglais"
- "Ah? C'est grave?"
- "Non c'est même très rare d'avoir autant!"

Elle m'a parlé de mon choix de vouloir faire agent d'escale, que vu mon parcours professionnel, elle pensait qu'en très peu de temps je serais lassé de ce métier et que vu mon profil je pourrais faire steward. Je vous épargne les détails de notre discution, disons juste qu'elle m'a convaincu par son argumentaire et aussi un peu par son charme... Je suis donc rentré chez moi un peu dérouté.

Je lui ai demandé une semaine pour donner ma réponse, le temps de consulter ma famille et faire d'éventuelles démarches pour me faire financer.

Le mois suivant je commençais ma formation de steward.

La première semaine était consacrée au secourisme, de la petite coupure à l'hémorragie artérielle, en passant par l'accouchement. J'y ai appris à reconnaitre un infarctus du myocarde d'une angine de poitrine, un malaise vagal d'une syncope blanche, le tout arrosé de conduites à tenir pour éviter ce fameux état de choc. Ce cours était animé par Sophie, une ancienne hôtesse de l'air passée instructeur chez AIR FRANCE. Cette femme nous a transmis sa passion du métier, nous a éclairé sur ses différentes facettes, et nous a illustré son cours de ses anecdotes, toutes aussi passionnantes les unes comme les autres.
Grâce à elle, j'ai appris qu'on serait des serveuses dans un avion avec une casquette d'infirmière!

La deuxième semaine nous avons été confiés à Patrick pour apprendre les règles de sécurité, la lutte contre le feu et la survie en milieu hostile. Un personnage aussi captivant que drôle! Les stagiaires gardent tous l'image de cet ancien steward, devenu pilote, en train de brandir un pied de biche en posant une question avec un regard menaçant.
Grâce à lui, j'ai appris qu'on serait des serveuses infirmières pompiers qui pourraient gagner à Koh Lanta.

La troisième semaine est devenu le point de non retour. Formation sur les matières dangereuses et sur le CRM (Crew Ressource Management).
On y a appris à gérer les clients difficiles, à mieux communiquer, à gérer le stress et la fatigue, à comprendre les mécanismes de la performance, mais surtout à mieux nous connaitre. Tout ceci sous la tutelle de 4 instructeurs dont Sophie et Patrick. Avec Françoise et Josepha, ils nous ont fait passé une semaine inoubliable.
Grâce à eux, j'ai appris ce que l'on sera: ni serveuses, ni infirmières, ni pompiers qui pourraient gagner à Koh Lanta.
On sera des PNC (Personnel navigant Commercial).

Comme je leur ai tous dit à la formation, au fil de ces semaines, ma vision s'est faite de plus en plus claire. Comme si petit à petit, j'approchais d'un iceberg et que je me rendais compte de la taille imposante de la partie immergée. Plus on avançait et plus on réalisait que l'idée qu'on se faisait du métier n'était que la cerise sur le gâteau, et ce gâteau, il sera au final aussi bon, voire meilleur que ce petit fruit rouge!

J'ai encore un très long parcours avant de pouvoir prétendre au titre de PNC, mais je sais que je me donnerai à fond!
Cette fois c'est sur: je veux vivre cette vie de "milliardaire fauché"!